Lupanar à Pompéi

Le Lupanar de Pompéi représentent une des lieux incontournables pour de nombreux visiteurs. 

Il s’agit d’une des 25 maisons closes trouvez dans les fouilles de Pompéi, un bâtiment avec deux étages réservé exclusivement à l’exercice de la prostitution. 

Le Lupanare, se trouve dans le Regio VII de la carte de Pompéi, à l’intersection de deux routes secondaires (entre Vicolo del Balcone pensile et Vicolo del Lupanare).

Il n’est pas tout à fait facile de les trouver mais ne désespérez pas, mettez-vous dans la peau d’un ancien pompéien et faites comme lui, suivez les pénis gravés sur le trottoir ou sur les pierres placées sur les façades des maisons.

Étant donné l’énorme afflux de visiteurs dans de si petites pièces, un système de capteur infrarouge a été installé dans le bâtiment pour détecter les personnes qui entrent et qui sortent.

Afin de ne pas mettre en danger la conservation des fresques il a été décidé de limiter l’entrée à dix visiteurs à la fois

Ici un plat de pâtes et haricot jamais consommer a été trouvé, témoignage de la vie de la ville cristalliser au moment de l’éruption. 

Dans le vocabulaire latin, il y avait beaucoup de noms pour désigner les prostituées. 

Les plus courants étaient certainement meretrix et lupa.

Le premier dérive du verbe merere, pour indiquer un gain derrière une performance.

La meretrix n’était pas une prostituées quelconque, mais une courtisane experte de ars amatoria (l’art de l’amour), en musique, en danse et chant. Une vraie artiste, souvent avec un nom exotique, grec ou oriental.

La lupa, au contraire, était une prostitué de basse gamme, et donc le mot lupanare (lieux des lupae).

Mais il y avait aussi:

  • La fornicatrix, femme qui se prostitue sous le pont (fornices)
  • La bustuaria, femme qui se prostituait aux cimetières où se trouvaient les bustes en marbre des morts
  • La circulatrix, femme qui se promenait à la recherche de clients

Les vêtements d’une prostituée devaient immédiatement attirer l’attention, vêtements étriqués et transparents, maquillage marqué et les cheveux teints de couleurs vives comme le rouge ou le blond, ils étaient censés attirer des clients potentiels.

Il y avait des bâtiments construits dans le seul but de la prostitution, comme celui-ci trouvé dans le Regio VII, composé de 10 petites chambres avec lits en pierre recouverts de matelas.

Cinq étaient au rez-de-chaussée et cinq à l’étage accessible par une étroite échelle en bois.

Le long du couloir de l’étage inférieur, des décorations murales érotiques ont été trouvées, peut-être une sorte de catalogue indiquant les performances possibles.

Comme il n’y avait pas d’internet à l’époque, les avis des clients sur le service reçu n’était pas confiés à des sites d’avis en ligne mais gravées directement sur les murs, environ 120 ont été trouvées.

En fait, de nombreux graffitis riches en commentaires ont été trouvés et les noms qui ont permis d’identifier au moins 80 entre prostituées et clients.

Des préférences ont également été indiquées ou, dans certains cas, les maladies contagieuses répandues.

Ils faisaient appel également à des méthodes contraceptives: un revêtements d’huile combiné avec l’introduction de laine imbibée de jus de citron.

Les Lupanare se trouvaient également aux étages supérieurs des bâtiments commerciaux et, dans certains cas, dans des chambres individuelles le long des rues ou à l’intérieur de maisons privées.

Dans la Rome antique, la prostitution était communément acceptée.

La clientèle était principalement de classe inférieure, plébéiens, marchands et étrangers de passage.

Les prostituées étaient toutes des esclaves, généralement grecques et orientales, et leurs gains étaient entièrement collectés par le propriétaire appelé Lenone.

Les tarifs allaient d’un minimum de deux assi, équivalent à un verre de vin, jusqu’à un maximum de seize assi.

“Atticè pour sa performance a demandé 16 assi” selon un graffiti sur un siège à l’extérieur de Porta Marina, mais c’est certainement une exception.

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